L'article suivant du Figaro de ce jour (http://www.lefigaro.fr/international/2011/08/07/01003-20110807ARTFIG00202-le-canada-bien-decide-a-ne-pas-perdre-son-grand-nord.php) traite également d'un problème d'accès aux ressources situées en mer. Dans ce cas, ce n'est plus la technologie qui ouvre des espaces, mais un accident climatique.

Cet épisode montre que les ressorts classiques de la guerre existent toujours: la possession d'espaces riches reste une priorité pour un pays. Cependant, les nations limitrophes de l'Arctique sont normalement plus raisonnables et habituées à la confrontation et à sa dialectique, tout en sachant se retenir. On peut donc espérer que tout s'arrangera par la négociation.

Cependant, il n'est pas inutile de montrer sa force et sa capacité à agir en milieu extrême avant de se retrouver autour d'un tapis vert. C'est l'objet de cet exercice Nanook 11, auquel tout l'OTAN était convié. Ce type d'action -inviter- permet aussi de montrer à ses amis qui est le vrai patron. Pour avoir assisté à un colloque international traitant su sujet, je peux témoigner de l'intérêt national porté par chaque pays limitrophe à cette zone. Chacun fait alors étalage de ses muscles pour bien montrer que le vrai spécialiste, c'est lui. Avec cet exercice, les canadiens marquent un point. Les norvégiens ont celui de la négociation avec les russes. Les danois viennent de plus loin, mais n'en sont pas moins actifs. Russes et américains observent ce manège du haut de leur puissance. Cette actualité souligne combien les espaces maritimes sont et seront importants, de plus en plus et pour de longues années. Vous tous, décideurs, gardez ce fait en tête, et orientez vos politiques en ce sens.