Ce matin sur Radio Classique, interview de Didier Pitelet, auteur de "les patrons sont morts, vive les patrons" Editions ALBAN.

Il a présenté les problèmes liés au management actuel, sous pression d'objectifs immédiats et ayant un turn over trop important. On peut relier cette donnée à celle d'une étude de Mc Kinsey indiquant que 83% des entreprises européennes n'avaient pas de stratégie.

Dans ces conditions, le manager devient un gestionnaire du quotidien. Or, les employés restent en général plus longtemps, peut-être toute une vie professionnelle. N'oublions pas que seules les catégories sociales et intellectuelles élevées voyagent facilement. De nombreux français n'ont jamais franchi les limites de leur département. Cette dualité durée-éphémère génère des incompréhension et une attitude de passivité: pourquoi changer, puisque le manager suivant aura d'autres idées?

Outre la possibilité d'essayer de stabiliser l'encadrement - mais il faut alors être capable de proposer une gestion de carrière attractive- il est possible de rechercher des techniques de management motivantes proposant des perspectives sur le long terme. On revient toujours sur la  base mêmedu management: concilier les intérêts de chaque personne avec l'intérêt de l'entreprise. La mise en place d'une telle méthode donne d'excellents résultats: l'objectif commun devient l'intérêt personnel, l'approche commune sert le progrès individuel.

Le manager n'a pas toujours le temps de mettre en place un tel système, le consultant extérieur peut l'aider en préparant les outils qui lui permettront de réaliser cette action si importante.